프랑스 그르노블 페스티발

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[Fr ver.] 2004 3ème ème Festival du nouvel an coréen Le calme dans le mouvement관리자작성일 04-01-22 00:00


2004 3ème ème Festival du nouvel an coréen
Le calme dans le mouvement


A Grenoble Du 22 janvier au 27 février 2004



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[Programme]
Concert 
Chant lyrique traditionnel coréen (Yetchang-Kagok) 
CHO Soon Ja et son ensemble

Le 22 janvier 2004 à 20h

A l’Auditorium du Musée de Grenoble (5, place Lavalette - Grenoble)
Réservation sur place : 12 euros / tarif réduit : 8 euros 
(dans la limite des places disponibles)
Pour les adhérents : 8 euros / tarif réduit : 6 euros


Cinema
Les femmes dans le cinéma coréen

Le 23 janvier 2004 
à 20h : Le musée à côté du zoo / à 22h : Le jour de la mariée
Le 29 janvier 2004
à 20h : L’histoire d’un mariage / à 22h : L’histoire de deux femmes
A la Cinémathèque de Grenoble (4, rue Hector Berlioz - Grenoble)
Prix d’entrée : 4 euros


Conférence
La Corée, hier et aujourd’hui de M. SEO Ick-Jin
Le 30 janvier 2004 à 18h30
A Grenoble International (24, place Paul Vallier - Grenoble)
Entrée libre


Exposition
de peintures et gravures de KIM Myong Nam « l’Eclosion »
Du 23 janvier au 27 février 2004
A Grenoble International (24, place Paul Vallier - Grenoble)
Entrée libre


Renseignements et réservation : 
Fnac, Carrefour : 0 892 68 36 22 (0,34 ¤ TTC/min) - www.fnac.com
Adhésion à l’Association Culture Corée : 10 ¤
à la FNAC de Grenoble ou sur le lieu des manifestations


 


INVITE D’HONNEUR 
CHO Soon Ja 조순자 et son ensemble

“Patrimoine national culturel intangible n°30 - Héritière du Kagok”


Présidente de l’Institut de Musique traditionnelle GAYA de la ville de Masan, cette artiste de renom est également Professeur au sein de plusieurs universités coréennes : Busan, ChungJoo, Dongkouk et Hankouk.
En 2001, Mme CHO Soon Ja est nommée “Patrimoine national culturel intangible n°30 –Héritière du Kagok” pour son interprétation de ce chant lyrique traditionnel coréen.
Ce titre prestigieux est remis à des artistes qui par leur talent exceptionnel et leur qualité morale ont la charge de faire vivre et de perpétuer l’art traditionnel coréen.


En 1998, Mme CHO Soon Ja enregistre "l'intégrale des œuvres du Yetchang-Kagok". Un enregistrement qui reste une référence.
Soucieuse de diffuser et de faire partager au plus grand nombre la richesse de la musique traditionnelle coréenne, elle anime régulièrement une émission de radio sur les ondes de la ville de Masan (“La musique traditionnelle de CHO Soon Ja”).
Pour diversifier et rendre encore plus vivante la musique coréenne, Mme CHO Soon Ja cherche aussi à intégrer dans la musique contemporaine des inspirations traditionnelles. Une autre façon pour elle de perpétuer une musique ancestrale.




Ensemble instrumental
Le Kagok est généralement accompagné par un petit ensemble instrumental comprenant les cithares Guemoungo (6 cordes) et Gayagum (12 cordes), la flûte traversière Daegum, le hautbois P'iri, la vièle à deux cordes Rhégum et le tambour en forme de sablier Jango.

L'accompagnement s'organise en strates ; ce qui lui donne toute son épaisseur, faite de timbres mélangés et mouvants. La voix se développe en longues notes tenues,
filées ou finement ornementées.
Chaque instrument possède sa propre mélodie, sa propre façon de participer et aucun instrument n’est subordonné à un autre. 
Parfois ils se rapprochent de la mélodie du chant, parfois ils s'en éloignent. Ils ont chacun leur liberté spatiale et temporelle, mais inscrite dans un cercle bien déterminé,
comme l’individu peut être présent dans une communauté. L'esprit de la composition du Kagok et sa qualité artistique représentent parfaitement l’esthétique coréenne.



Les musiciens
Gagok (Voix) : CHO Soon Ja 
Guemoungo (6 cordes) : MOUN Seung-A
Gayagum (12 cordes) : LEE Eun A
P’iri (flûte à bec) : JIN Youn Kyung 
Daegum (flûte traversière) : SONG Chul Min 
Rhégum (vièle à 2 cordes ) : KIM Yeun Joo 
Jango (tambour en forme de sablier) : LEE Kyung Wun
Soutien au piano : SHIN Hye-Seon




Concert : Chant lyrique Yetchang-Kagok
Le jeudi 22 janvier 2004 à 20h
A l’Auditorium du Musée de Grenoble


Programme
Introduction (Arilang) 5’ : Trio pour Rhégum, P’iri et Piano
Mit-doderi (retourner) 7’ : Ensemble des instruments (Sé-ak-rap-jou)
Be-del-eun (le saule pleureur) 11’ : Kagok et l’ensemble
Pyungjo Isakdaeyeup
Premier morceau de Yetchang-Kagok
Sang-Ryung-San 4’ : Solo pour P’iri
9ème morceau de Yung-San-Rhoé-Sang-Gok
Bouk-dou-chil-sung (la Grande Ourse) 6’ : Kagok et l’ensemble
Gaemyunjo, Pyung-leung 
10ème morceau de Yetchang-Kagok
Sa-Lang-Eul (pour l’amour) 4’30 : Kagok et l’ensemble 
Pyungjo-jeun-Gaemyunjo, Rhoan-Gué-Lak
12ème morceau de Yetchang-Kagok
Tchung-sung-gok (morceau aigu et clair) 5’ : Solo pour Daegum
Eun-Yak-I (la promesse) 9’ : Kagok avec Rhégum et Jango
Gaemyunjo I-sak-dae-yeup
6ème morceau de Yetchang-Kagok, croisement de Pyungjo et Gaemyunjo
Mo-chi-leul (avec le chanvre) 2’50 : Kagok et l’ensemble
Gaemyunjo, Pyun-Sak-Dae-Yeup
14ème morceau de Yetchang-Kagok
Chun-neun-Man-Sé (vivre éternellement) 10’ : l’ensemble autour du Guemoungo
Rassemblé 3 morceaux
Tae-Pyung-Ga (hymne à la paix) 7’30 : Kagok et l’ensemble
Dernier morceau de Yetchang-Kagok
Durée du concert : 75 minutes



La musique traditionnelle coréenne et le Yetchang-Gagok
La musique traditionnelle coréenne


D'origine millénaire, la musique traditionnelle coréenne est originale aussi bien sur le plan musical que sur le plan culturel. Elle s'est en effet, dans un premier, temps propagée en Chine et au Japon avant de revenir, enrichie, en Corée.
On perçoit cette influence aussi bien dans les formes musicales (musique de cour, rite confucianiste, musique rituelle bouddhique) que dans les instruments et la théorie musicale.
Pour bien comprendre cette musique traditionnelle, il faut distinguer clairement ses deux grandes orientations : la musique de cour ou plus généralement la musique destinée à l’aristocratie et la musique populaire. La première, réservée à l'élite, s'adresse plutôt à l'esprit.
Spirituelle, calme et réfléchie, elle correspondrait en Occident à la musique classique. 
La seconde, pratiquée par le peuple, parlerait plutôt au cœur.
Extériorisée, vivante, exubérante, elle veut susciter un plaisir spontané.

La richesse de la musique traditionnelle coréenne permet également une classification par genres musicaux : 
- les musiques de cour (Tang-Ak d'origine chinoise et Hyang-Ak proprementcoréenne)
- les musiques rituelles bouddhiques et chamaniques (les musiques confucéennes faisant partie du répertoire de cour)
- la musique folklorique
- la musique vocale élaborée dont fait partie le chant lyrique Kagok

Certaines musiques vocales ou folkloriques furent admises à la cour à partir du XVIIèmesiècle, comme par exemple le P'ansori (long récit dramatique mi-déclamé, mi-chanté
par un artiste soliste et surnommé "l'opéra coréen").

Si en Occident, le tempo est basé d'abord sur le pouls cardiaque, en Corée il se fondeessentiellement sur le rythme de la respiration commedans le cadre de l'ascèse Zen. Les instruments commeles compositions reflètent d’ailleurs souvent la représentation du monde partagéentre le yin et le yang.


Guemoungo


Le chant lyrique Kagok 가곡

Rhégum

L'origine lointaine de ce chant remonte aux récitations que l'on pratiquait pendant la période Shilla (668-935) et aux chansons populaires de la période Koryo (918-1392).
Cependant, le Kagok n’est véritablement apparu qu’au XVIIème siècle.
Son répertoire a été fixé lorsqu'il fut introduit au palais pour compenser le déclin des musiques de cour, causé par les invasions japonaise et mandchoue.

Cultivé par les intellectuels jusqu'à la fin de la période Josun(1910), le Kagok est une forme vocale cyclique en cinq chapitresdont les paroles reprennent des poésies coréennes anciennes.
Parmi les autres musiques vocales poétiques, il est sans doute le chant le plus élaboré et le plus long. Il utilise un orchestre sim￾ilaire à celui de la musique de cour Hyang-Ak.
Son répertoire comprend 27 chants qui se répartissent en fonc￾tion des modes musicaux et du sexe de l'interprète : 13 chants sont interprétés par des hommes, 13 par des femmes et le dernier est exécuté en duo mixte.



Le Yetchang-Kagok 여창가곡
L'interprétation féminine du Kagok implique une technique vocale très particulière quidiffère de celle des hommes. 
Si Ies hommes chantent en utilisant un son qui sort de la poitrine, les femmes doiventégalement utiliser leur voix de tête.
En effet, la nécessité de maîtriser parfaitement les expressions de leur visage et dene pas déformer leur bouche, ne leur permet pas d’avoir toute la puissance d’une voix
de poitrine.
Pour répondre à ces exigences d’attitudes maîtrisées propres à l’époque confucianiste, le Yetchang-Kagok a ainsi adopté un mode tout à fait parti￾culier d’émission de la voix et de tenu et de variation du son.


Daegum, jango, p'iri

 


Les femmes dans le cinéma coréen Projection de films
A la Cinémathèque de Grenoble

Le vendredi 23 janvier 2004
A 20h : Le musée à côté du zoo - 1998- 108’ - Corée - VOSTF Réalisé par LEE Jeong-Hyang, avec AN Seunggi, SHIM Eun-Ha
POSTER   
미술관 옆 동물원
Tchoun-Rhi gagne sa vie en filmant des mariages, où les députés s’empressent de féliciter les nouveaux mariés. Elle tombe secrètement amoureuse d’Ingong, un assistant parlementaire. 
En permission pour une semaine, Chul-Soo attend avec impatience de pouvoir retrouver son amie Da-Hé.
Arrivé à son appartement, il découvre qu’elle a déménagé sans aucune explication et trouve Tchoun-Rhi comme nouvelle locataire. 
Chul-Soo apprend alors que sa copine va se marier avec un autre. Perturbé par cette nouvelle, il décide de rester chez Tchoun-Rhi pour retrouver l’amour de Da-Hé.
Une femme blessée par un amour sans réciprocité et un homme déchiré par la trahison se trouvent à cohabiter le temps d’une permission. Le jour du retour à la caserne, ils échangent un premier baiser entre le Musée et le zoo.


A 22h : Le jour de la mariée - 1956 - 77’ - Corée - VOSTF Réalisé par YI Pyonggil, avec Jo Mi Ryeung, Kim Seung-Ho

시집가는 날
Maeng souhaite que sa fille Kappun épouse Mieon, un fils de ministre réputé beau et intelligent. L’affaire semble conclue d’avance.
Ippun, une jeune et belle domestique, est si dévouée à la future mariée qu’elle ne tient pas compte des avances que lui fait Samdol, autre domestique au service de la
famille. L’épouse de Maeng pensait pourtant pouvoir les unir après le mariage de sa propre fille. 
Au village court le bruit que Mieon est infirme et qu’il boite.
Cette nouvelle plonge Maeng dans le plus grand désarroi et sa fille refuse de se mari￾er. Maeng décide, après avoir pris conseil auprès des membres de sa famille,qu’Ippun remplacera sa fille.
Le jour du mariage le futur époux arrive…


Le jeudi 29 janvier 2004
A 20h : L’histoire d’un mariage - 1992 - 96’ - Corée - VOSTF Réalisé par KIM Uisok, avec CHOI Min-Soo, SIM Hyai-Jin
결혼 이야기
결혼 이야기
Un homme et une femme qui travaillent tous les deux dans une station de radio tombent amoureux l’un de l’autre et se marient. 
Le mari présente des émissions à succès, lafemme joue les seconds rôles dans des pièces radiodiffusées. 
Après leur mariage, ils continuent à travailler ensemble dans la même station. C’est un couple moderne qui n’hésite pas à montrer l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre et cela même sur leur lieu de travail. C’est aussi un couple moderne à la maison où l’ancienne répartition du travail entre l’homme et la femme n’existe plus. 
Mais au fil du temps les choses changent …

A 22h : L’histoire de deux femmes - 1994 - 103’ - Corée - VOSTF LEE Jungkook, avec KIM Se-la, YOUN You-Seon

POSTER
두 여자 이야기
Après 3 ans de mariage, Yungsoon n’ar￾rive toujours pas à avoir d’enfant. Sa belle-mère décide alors d’acheter une deuxième belle fille pour avoir son petit enfant. Cette dernière qui s’appelle Kyungja, accepte afin que son frère puisse poursuivre ses études avec cet argent. Mais le mari Sanghoon et le frère de Kyungja décèdent et les deux
femmes se retrouvent seules avec l’enfant. Un jour, Kyungja décide de partir avec Daljoung, un jeune homme qui l’a aimée avant son mariage. Yungsoon se retrouve alors seule et endettée avec l’enfant de Kyungja. Elle décide de faire en sorte que l’enfant rencontre sa mère biologique. L’enfant refuse d’abord de reconnaître sa vraie mère mais les trois personnages finissent parse réconcilier.


 


La Corée, hier et aujourd’hui
Conférence de M. SEO Ick-Jin

Le 30 janvier 2004 à 18h30 
A Grenoble Internationalb


 
SEO Ick-Jin est Docteur en Economie de l'Université Pierre Mendès France de Grenoble et Professeur à l'Université de Kyungnam (Masan, Corée du Sud)

Principaux ouvrages : 
- La Corée du Sud : une analyse historique du processus de développement(L'Harmattan, 2000)
- Le monde en crise et la Corée du Sud(collectif, en coréen, éd. Nanam, 1994), 
- Developmental dictatorship & Park's period(collectif, en coréen, éd. Chang-Bi, 2003), 

Traduction en coréen :
Chesnais (éd.), La Decouverte, 

- La Mondialisation financière ; éd. Hanoul, 2002
- La Mondialisation du capital ; éd. Hanoul, 2003.



Les ouvrières coréennes dans la rue : “Congrès national pour les travailleuses” en 2001

 


l’Eclosion 발아
Exposition de peintures et gravures de KIM Myoung-Nam 김명남

Du 23 au 27 février 2004 
A Grenoble International

  
Myoung-Nam KIM est née en 1961 à Jinjou en Corée du Sud.
Elle fait partie de cette nouvelle génération d'artistes coréennes qui a choisi de vivre en France et qui rencontre l'in￾térêt grandissant du public pour l'art contemporain du Pays du matin calme.
Diplômée de l'Université de Kyuongnam, elle vient en 1993 apprendre la gravure à l'Ecole des Beaux-Arts de Versailles où elle enseigne depuis 2003 en tant que responsable de l'atelier gravure.
Primée à de nombreuses reprises, elle a présenté ses œuvres dans près de 24 expo￾sitions particulières et dans plus de 80 expositions collectives.



L’attente, 162 x 97 cm, 1999

Si elle a longtemps utilisé l'aquarelle, Myoung-Nam KIM réalise aujourd'hui ses œuvres avec ce que l'on appelle la "techniquemixte". Elle recherche les matières qui se travaillent
à l'eau, pratique des collages et utilise de la poudre de marbre. 
Cette technique lui permet d'avoir des épaisseurs sur le papier qui reste son support principal. Les couleurs, essentiellement celles qui correspondent à la terre et au ciel, lui remémorent son enfance dans la campagne de Corée oùavec des cailloux, de la terre et de l'eau, elle créait déjà de petits tableaux.




 


3ème Festival du nouvel an coréen à Grenoble
Le calme dans le mouvement
Jung-Joung-Dong
Le calme dans le mouvement


Manifestation culturelle sur la Corée
Du 22 janvier au 27 février 2004
Organisée Par l’Association Culture Corée
et sa section coréenne en Corée


Soutien
En France - Ville de Grenoble, Conseil Général de l’Isère
En Corée - Ambassade de la République de Corée en France, The Korean Culture & Arts Foundation du Ministère de la Culture et du Tourisme, Overseas Koreans Foundation du Ministère des Affaires étrangères, Conseil Général de Kyung Nam, Ville de Masan


Partenariat
Cinémathèque de Grenoble, Auditorium du Musée de Grenoble, Grenoble International, Centre Culturel Coréen de Paris, Conservatoire de Grenoble


Association Culture Corée
2 allée Jean Cocteau 
38800 Pont de Claix
Tel/Fax : 04 76 98 08 34
culturecoree@wanadoo.fr